Christian Dior : Couturier du rêve

Le week-end passé, j’ai pris Chéri par le bras, réservé deux billets de TGV, une nuit d’hôtel, et hop, on a filé direction Paris, pour deux jours de visite…

J’adore ces « sauts de puce » qui permettent de se changer les idées. Et quand cette escapade a pour (quasi) unique objectif de visiter la rétrospective consacrée par le Musée des arts décoratifs de Paris aux 70 ans de la maison de couture Christian Dior, je suis au comble du bonheur…même si Chéri un peu moins !

Et le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçue !! cette exposition valait bien les 500 km parcourus, la file d’attente interminable (je vous conseille absolument de réserver vos billets d’entrée avant pour tenter de gagner – un peu – de temps en empruntant la file « coupe-file ») et le monde agglutiné dans certaines salles du musée. Il faut s’y résoudre, je ne suis de loin pas arrivée au niveau de certaines blogueuses mode qui ont le privilège de visiter l’expo de manière privatisée, lorsque le musée est fermé à la foule de gens comme vous et moi…

A travers les nombreuses pièces consacrées à cette exposition, on vit clairement un rêve éveillée…on traverse le temps, les époques, on sourit avec nostalgie lorsqu’on voit les photographies d’Audrey Hepburn portant les tenues faites pour elle par le couturier ou lorsqu’on lit que le sac emblématique de la maison a été offert la toute première fois en 1995 par Mme Chirac à la Princesse Diana et que c’est ainsi qu’il  fut nommé le « Lady Dior ». On revit la magie offerte par les couturiers qui se sont succédé à la direction artistique : D’abord Monsieur Dior lui-même, dont les robes des années 50 bluffent par leur étonnante modernité (on pourrait les croire sorties des derniers défilés). Yves (Mathieu)-Saint-Laurent ensuite, dont le portrait émouvant nous rappelle qu’avant de fonder sa propre maison de couture, il avait repris la digne succession de Christian Dior à sa disparition. Et puis Marc Bohan, peut-être un peu moins connu et moins charismatique, mais tout aussi romantique. Les décennies 1990-2000 voient l’avènement de Gianfranco Ferré et de l’enfant terrible John Galliano, qui même s’ils laissent une trace inoubliable et certaines perles tout à fait remarquables, démontrent malheureusement que leurs créations so 90’s resistent un peu moins bien à l’épreuve du temps. Les années 2010 et suivantes consacrent l’avènement des deux derniers génies que la maison Dior a eu la chance d’avoir à sa tête : Raf Simons, dont je reste subjuguée devant les robes extraordinaires qu’il a su créer. En face de temps de réussite, je me dis qu’il n’a finalement pas eu la reconnaissance qu’il méritait et que contrairement à ce que certains (dont lui-même) devaient penser, il avait largement les épaules pour endosser le rôle qui fut le sien  (je vous conseille à ce propos de voir ou revoir le documentaire génial qui lui est consacré « Dior et moi » dans lequel vous pourrez également apercevoir certaines créations de l’expo). Et enfin, en 2016, voici venu le temps des femmes et de Maria-Grazia Chiuri…et là, mon cœur fait Boum, Whouah  ! Que d’admiration devant tant de beauté. Ses tenues sont tout à fait extraordinaires, une ode au fluide, au vaporeux, aux fleurs et à la féminité. Mais à la femme forte, moderne, qui nous fait du bien en ces temps un peu troubles. Avec elle, on a effectivement envie de crier à Harvey Weinstein et à tous ces messieurs goujats que oui « we should all be feminists » !

L’exposition Dior, Mesdames et Mesdemoiselles les Fashionistas, courrez-y ! Allez-y pour admirer une scénographie à couper le souffle ; c’est plein de lumière, de poésie, de tulle, de broderies, de tailles de guêpe, de bustiers, bref tout ce qu’on aime ! En sortant vous pourrez signer le livre d’or mis à la disposition des visiteurs…Pour ma part, j’en suis revenue éblouie, les yeux pleins d’étoiles et même un tantinet émue. Et au final, comme moi, vous direz sans doute : « Définitivement, j’adore Dior ! ».

De nombreuses photos de l’expo sont disponibles sur le profil Instagram « les filles étincelles »

« Christian Dior, le couturier du rêve », Exposition à voir jusqu’au 7 janvier 2018, Musée des arts décoratifs, Paris.

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News fashion : L’automne se fera « love »

 

Alors que le mois d’août bat son plein et que nos dressings sont encore remplis de nos tenues d’été fleuries et colorées, voilà que sur la plage, en lisant nos magasines préférés, notre regard est déjà tourné vers les futures tendances fashion de septembre…la mode ce sera d’ailleurs notre seule consolation lorsqu’il s’agira de laisser tomber notre teint bonne mine, de penser à la rentrée et à l’automne qui va tôt ou tard reprendre ses quartiers….

Alors les grandes maisons de mode ont apparemment décidé d’adoucir nos pensées et nos vestiaires pour cette future saison…l’automne mode sera chabadabada entre rose marshmallow et rouge passion, bref définitivement Love.

Du côté de chez DIOR, on a d’ores et déjà craqué pour le nouveau modèle d’escarpins « DIORAMOUR », en veau velours noir, agrémenté à l’arrière d’un cœur en cuir rouge tout en séduction et d’un talon à la coupe et à la hauteur parfaites. On casse son style un tantinet classique avec un jeans brut que l’on retrousse pour une allure plus boyish….du côté des filles étincelles, ça a été le coup de foudre !

http://www.dior.com 9escarpin_dior_amour_130417_07-472

 

Chez Saint-Laurent, le cœur –  l’un des symboles emblématiques du couturier fondateur – est également de retour. On adore en particulier le pull en maille tout doux, qui donnera une allure particulièrement féminine à notre garde-robe, tout en ne concédant rien à l’orientation rock empruntée par la marque depuis plusieurs saisons.

http://www.ysl.com

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Du côté des fashionistas, on ne s’y est d’ailleurs pas trompées…certaines d’entre elles ont déjà adopté la tendance « red heart », qui met de bonne humeur et apporte une touche de couleur bienvenue. On pense notamment à Miss Dion et Miss Palermo, qui ont toutes deux craqué pour les tenues de la Maison Schiaparelli, dont les ateliers se trouvent sur la très chic Place Vendôme…avec ces deux ambassadrices, la marque s’offre une deuxième jeunesse et une renaissance mode.

On espère qu’avec tout ça, les marques de prêt-à-porter abordables auront aussi l’idée de faire de nous des reines de cœur pour cette future saison automnale….à suivre !

 

http://www.schiaparelli.com

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Nouveau craquage mode : la marque NOT SHY

Il y a quelques jours, en me baladant en ville, alors que je n’avais pas prévu d’arrêt shopping  – j’attendais une copine en retard pour l’apéro – mon porte-monnaie a subi un nouveau craquage mode : j’ai poussé la porte d’une boutique de la marque NOT SHY…

Et là, très bonne surprise, j’ai découvert un univers de féminité, de douceur et de couleurs. Moi qui peinait depuis quelques années à trouver des petits hauts faciles à vivre, dans de belles matières, qui pourraient traverser les saisons sans pour autant renoncer au détail fashion qui évite de sombrer dans un certain classicisme mémérisant, j’ai été gâtée en découvrant les pièces proposées par NOT SHY.

Vous l’aurez compris, NOT SHY c’est avant tout des pulls, tops, t-shirts, tunisiens, ponchos, gilets qui se déclinent dans un dégradé de couleurs douces ou plus punchy et qui font la part belle aux matières nobles comme le cachemire, fabriqués avec le savoir-faire français et celui des contrées lointaines de Mongolie. On les mélange avec un jean flare , une jupe en cuir ou un short en daim pour un look intemporel et féminin.

Pour sûr, les filles qui craqueront pour les modèles en cachemire se feront ultra sensuelles, car en plus de revêtir une pièce douce comme une caresse, elles auront une dégaine ultra mode puisque NOT SHY privilégie les coupes décolletées et légèrement oversize. On portera ce doudou en laissant entrevoir une épaule, avec un top en soie dessous ou alors à même la peau, par exemple s’il est échancré dans le dos. Certains modèles se parent de surpiqûres brillantes, qui nous permettent de les adopter aussi en soirée.

Il n’y a qu’à regarder le lookbook de cette saison printemps-été 2017 pour  comprendre l’identité de la marque : une fille qui aime les grands espaces ou les décors blanc-bleu,  le teint hâlé, les cheveux lâchés et dorés par le soleil, portant des vêtements épurés mais avec ce petit détail qui fait la différence. L’élégance à la française…Comme égéries, on pense volontiers aux deux Laeticia (Hallyday et Casta), à Charlotte, à Carla ou encore à Brigitte, qui a certainement déjà poussé la porte de la boutique du Touquet…

On dit bravo NOT SHY et on se réjouit de découvrir les surprises préparées pour cet automne.

http://www.notshy.fr

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Dior : 2017, fin de la traversée du désert, l’année d’un nouvel envol…

 

On peut dire que 2017 sourit à la maison de couture Dior…

Cette marque, auréolée de l’image mythique de son fondateur Christian et de belles réussites au travers des décennies, avait pourtant depuis quelques temps gentiment glissé vers une marque plus consensuelle, sans plus créer de véritable coup de cœur auprès des modeuses invétérées. Si le it-bag Lady Dior parvenait toujours à se renouveler et provoquer un petit sursaut et un « Oh ! » de plaisir lorsqu’on l’apercevait dans les vitrines des boutiques parisiennes, le prêt-à-porter peinait en revanche à nous maintenir fidèles.

Il faut dire que depuis le départ fracassant de son directeur artistique fétiche du début des années 2000 John Galliano et l’arrêt de ses défilés démesurés, la marque se cherchait un peu. Il lui a fallu du temps pour trouver un successeur à ce styliste fantasque, qu’elle a d’abord fait le choix de remplacer par le designer pragmatique et carré qu’est Raf Simons. Comme si, en prenant cette option, Dior voulait revenir à une image sobre, pour éviter de faire trop de vagues et comme pour s’excuser des débordements passés de son ancien chef de fil…

Si l’on peut reconnaître à Raf Simons le mérite d’avoir relevé le défit de reprendre la direction artistique d’une marque en perte de vitesse et d’avoir sans doute supporté un temps la pression de la société mère LVMH, il a vite quitté le navire, tout suffoquant, en reconnaissant lui-même n’avoir jamais réussi à trouver son rythme de croisière au sein du paquebot que représente la célèbre maison de l’Avenue Montaigne. De ces années, on ne retiendra en effet pas de pièces emblématiques, si ce n’est peut-être la robe bustier fleurie, délicieusement fifties, portée avec grâce par l’actrice Nathalie Portmann dans la publicité du parfum Miss Dior.

A trop vouloir quitter la scène subversive, Dior aurait-il donc fini par quitter la scène de la mode qui met des étincelles dans les yeux des filles de la planète ? A la fin de l’année 2016 on aurait presque eu tendance à vous dire que oui, pleine de regrets pour cette marque si follement parisienne…

Et voilà qu’au début de l’année 2017, le miracle se produit….la blogosphère s’affole, la presse mode s’agite, les stars s’enflamment….

De mon côté, mon attention est d’abord attirée par le revival de pièces mythiques des années 1990 qui ont fait le renom de la marque. On pense notamment aux t-shirts nouvellement estampillés « J’ADIOR », slogan joliment détourné du slogan initial qui avait fait fureur à sa sortie, « J’adore DIOR ». En effet, qui n’a pas en mémoire celui porté par Sarah Jessica Parker dans le second opus du film Sex and the city où, perdue au milieu du souk d’Abu Dhabi, elle retrouvait parmi les épices et les tapis, son amour d’antan….On sourit également en revoyant apparaître sur certaines pièces et sacs le tissu monogramme qu’on avait adoré à ses débuts…

Et puis au-delà de tout, il y a ce t-shirt « We should all be feminists », que toutes les modeuses engagées se sont empressées d’acheter au moment de l’investiture de Donald Trump, comme un rempart aux idées réac défendues par ce dernier…Avec cet unique bout de coton, Dior s’engage à nouveau, redort son image, reprend ses lettres de noblesse et se replace à la tête des marques influentes, porte-drapeau d’une conception de la femme dont les idées comptent…

Car en effet, derrière la marque se cache désormais le visage d’une femme, Maria Grazia CHIURI, nouvelle directrice artistique. Avec elle, on prend un sacré coup de jeune, on redevient bouche bée, on s’extasie devant le revival de cette marque adorée,  dont on aimerait pouvoir avoir les moyens de s’arracher les nouvelles pièces de la collection SS 2017. Cette semaine, on aurait aussi voulu assister au défilé que DIOR a offert à ses plus fidèles clientes en plein désert californien, au coucher du soleil, entre montgolfières et feu de camp, sous la tente, dans un esprit western chic furieusement réussi !

A défaut, on scrute et on envie scrupuleusement les stars et les blogueuses mode influentes qui ont la chance d’être de la partie. Et cet été, on accède tout de même à une parcelle de luxe en visitant l’expo parisienne au Musée des arts décoratifs (eh oui, j’ai prévu un saut de puce sur Paris rien que pour ça) ou en acquérant la déjà mythique monture solaire modèle So Real (une vraie tuerie !). On continue d’applaudir des deux mains la gamme de make-up, toute rassérénée par l’arrivée de la Bella Hadid en qualité d’égérie et on porte une part d’histoire en se parfumant avec le mythique J’adore…on est heureuses, c’est déjà ça et c’est très bien…

Definitely, full of joy, we’re all Dior Addict !

http://www.dior.com/diormag

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Le come-back du t-shirt rock’n’roll

Chez les filles étincelles, on adore et on vous l’a dit, la mode ultra féminine et fleurie de cet été 2017. A y regarder de près, les rayons de nos magasins préférés ne contiennent que fleurs, broderies et couleurs (jaune, fushia, rose poudré, vert émeraude, blanc et bleu)…à tel point qu’on se demande parfois : où est donc passé ce cher noir ?

Disparu, parti sans laisser d’adresse, envolé vers d’autres cieux (les italiennes en restent toujours très friandes même par 30 degrés à l’ombre)…c’est dire qu’il nous manquerait presque, tant on l’aime et qu’il nous permet des styles différents, tantôt sobre, classe, fatal ou rock…

Heureusement, là au milieu de toute cette avalanche de tissus magnolia, à rayures tennis et autres wax, la « rebel attitude » pointe le bout de son nez dans le dressing de certaines modeuses qui adoptent le retour du t-shirt avec logo rock’n’roll. Un brin kitch, dont certains modèles font la part belle aux noms de groupes furieusement 80’s, aux roses et têtes de mort dans un esprit old school.

Perso, je valide si comme Chiara Ferragni, vous le portez ultra féminin avec un blazer et un sac Chanel ou avec un short en jean (ou pour celles qui osent, en vinyl), une paire de lunettes de soleil rondes et les cheveux lâchés, négligemment ondulés. Ce genre de tenue nous donne l’envie d’arpenter les rues de L.A., de faire une ballade en Harley du côté de Venice, ou alors plus près de chez nous, de s’attarder devant les scènes de nos festivals préférés.

Où le trouver ? chez H&M, on trouve plusieurs modèles sympathiques à des prix toujours très accessibles et sur Zalando aussi, s’ils ne sont pas en rupture de stock.

http://www.hm.com et http://www.zalando.ch

le shopping d’été se fait romantique

 

 

 

Cette été, la fille étincelle sera résolument féminine et romantique.

Les créateurs et les marques de grande distribution ont tous imaginé une femme fleurie, colorée, à l’esprit bohème chic. Fini, le côté rock’n roll trash, oubliées les couleurs sombres…vive les tissus fleuris, les roses poudrés, le rouge orangé, les jupes à volants, les robes baba et les hauts vaporeux ultra facile à porter.

Pour vous, j’ai dégotté quelques pièces incontournables que toute modeuse devrait avoir dans son dressing.

Au début de la saison, j’ai immédiatement craqué sur le haut fleuri proposé par la marque Chloé, délicieusement 70’s, que l’on imagine porté par une fille à la peau joliment irisée, aux cheveux ondulés et dorés par le soleil. On adore ! Et si comme moi, vous n’avez pas les moyens de vous offrir cette parcelle de luxe, des marques comme Mango ont créé des pièces dans ce même esprit, à des prix tout doux.

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Si vous préférez, les tenues plus structurées, la mode fait la part belle aux tenues lignées, qui allongent la silhouette et qui donnent un air toujours sophistiqué. On aime aussi le retour du tissu vichy, noir et blanc, ou coloré, rouge ou jaune. Chez Zara et H&M vous trouverez des pièces parfaites pour être stylées à petit prix. Les plus audacieuses oseront mixer ces textiles masculins avec des hauts fleuris, ou finir leur tenue avec une ceinture corset.

 

http://www.zara.com

On adore aussi l’arrivée de la jupe midi ultra féminine, qui nous fait penser à ces working girls souven croisées dans les rues de New York, qui ne veulent pas pour autant délaisser la tendance mode. On n’oubliera pas de porter cette jupe avec une chaussure à talon ou compensée, sans quoi elle aura un peu tendance à vous tasser.

Coté jeans, on adore le voir se customiser, brodé, ou légèrement destructuré dans le bas. Le jeans de la saison est résolument 7/8, un peu évasé en trompette. Là aussi, on préférera le porter avec une mule à talon, qui fait aussi son grand retour cet été.

 

Je me réjouis de l’arrivée des beaux jours pour pouvoir shopper et partager avec vous mes envies d’été !

 

 

La veste en denim fleurie

Dans un précédent article, j’ai évoqué avec vous le retour du bombers, qui se féminise ce printemps et apporte un air décontracté, mais furieusement mode, à nos vestiaires.

Autre grand vainqueur de cette saison printanière : la veste en jeans brodée, patchée, customisée, de fleurs ou de logos old school. On se dirait droit retournées dans les années 80-90, lorsque nos mamans, pour cacher un trou à nos genoux, collaient une décalco sur nos jeans avec le fer à repasser.

Sans doute que l’on doit également ce revival à GUCCI, qui non content d’avoir remis au goût du jour le bombers, a également jeté son dévolu sur nos intemporelles vestes en denim, qui, dépourvues de leurs nouveaux atours colorés, prennent soudain un petit air tristounet. Les stars adoptent le concept (ici Dakota JOHNSON), les grandes enseignes de prêt-à-porter flairent le filon et nous voilà toutes accrochées par l’envie de fleurir et d’empapillonner nos blousons.

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http://www.gucci.com

Même les mecs s’y mettent et customisent leur blouson. Le so charming Julien Doré porte un loup – animal totem de son dernier album – dans le dos (on voudrait bien le lui piquer) et on a même vu le beau Matthieu tenter le blouson papillon de la célèbre marque italienne.

Pour ma part, le budget GUCCI n’étant clairement pas dans mes cordes, j’ai dégoté un modèle adorable chez H&M (www.hm.com), brodés de fleurs des champs, d’abeilles et de papillons, et agrémenté d’une citation pleine de promesses : « La belle vie »….tout un programme estival ! Je la porterai volontiers avec une robe champêtre pour un air « retour de Coachella » ou un jeans en denim blanc, accompagné, pourquoi pas d’espadrilles ou de sandales compensées. Effet 70’s garanti !

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Tendance spring 2017 : les bombers se féminisent !

Les filles étincelles aiment sans aucun doute la tendance spring 2017 qui voit nos bombers et autres vestes en jeans parés de broderies de toutes sortes, pour égayer et féminiser ces deux basiques piqués aux vestiaires masculins.

Qui aurait cru, il y a encore quelques années, que le bombers, volontiers laissés pendant des lustres aux videurs de discothèque et autres costauds sortis tout droit de G.I. Joe, ferait une incursion si remarquée dans nos placards de filles ? Pourquoi une telle réussite ?

Parce que déjà, les grands noms de la mode s’en sont accaparés pour parfois redorer une image de marque un peu ronronnante…on pense en particulier à GUCCI qui s’est offert un vrai coup de jeune avec ses blousons brodés, tantôt de fleurs ultras féminines, tantôt d’un tigre rugissant et d’une citation traduite en French English « L’aveugle par amour » (ou autrement dit « Blind for Love »)…Bingo ! Carton ! La planète fashion s’est empressée d’adopter cette nouvelle collection, qui se pare désormais de papillons, de serpents et autres gros diamants bling bling. Même les hommes s’y mettent…On aime ou pas, mais cela ne laisse pas indifférent. Pour ma part, j’aime !

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http://www.gucci.com

CHANEL a également tenté une incursion côté bombers, que je ne trouve pas – une fois n’est pas coutume – d’une extraordinaire réussite, malgré mon attachement à la marque, à son styliste et à son histoire. Perso, je n’ai sans doute pas compris l’effet recherché : le mélange entre le tweed si cher à Mademoiselle Coco, so british, et les effets olé olé apportés par les manches bouffantes et volantées à souhait,  qu’on croirait piquées aux stars de flamenco, me laisse quelque peu perplexe…mais à vous de juger…

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http://www.chanel.com

Au final, si on l’a adopté, c’est aussi sans doute parce que le bombers est facile à vivre et peut se porter de plusieurs façons : pour un look urbain street style, tout droit sorti de Brooklyn, certaines le porteront un peu loose, accompagné d’un t-shirt (ou mieux d’un crop top à l’allure sport), d’un jeans slim et d’incontournables sneakers colorées. Pourquoi pas y ajouter une paire de grosses créoles et une casquette, que l’on piquerait à Alicia Keys…?

Pour ma part, je l’ai choisi noir avec des incursions japonisantes, fleurs de cerisier sur le devant et dragon dans le dos, avec un effet légèrement matelassé qui lui apporte davantage de tenue. Pour la peine, il est également réversible, ce qui lui donne une fonction « jolie doublure » dans des tons bordeaux. Toutes les marques en proposent désormais et à tous les prix. De mon côté, je vous conseille d’aller faire un tour du côté des grandes enseignes, j’ai eu la chance de dégoter le mien du côté d’Oxford Street à Londres chez Primark (www.primark.com – souvent une très jolie qualité à un prix défiant toute concurrence, il ne faut pas hésiter à fouiller un peu aux milieu des rayons, vous y trouverez quelques pépites fashion…). Je l’aime porté dans un look boyish rock, avec un jean skinny gris-noir, une chemise blanche que je ferme et des derbies noires (de préférence à bout pointu). Le bombers se suffisant à lui-même, nul besoin pour moi d’en faire des tonnes à côté. Pour la touche fille, j’y ajoute un joli sac à main féminin, une paire de lunettes de soleil rondes (mes nouvelles CHANEL, modèle Round Spring) et des mini bas en résille. Effet garanti !

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